16 Décembre 2016
J'ai fait un rêve étrange rêve et pénétrant comme s'il était réel. J’étais vêtue d’une robe blanche, debout au milieu des morts qui gisaient dans un bain de sang, j'étais terrorisée dans mon esprit pendant mon sommeil , mon âme était secouée par les cris et les gémissements des blessés…puis un épais brouillard s’étendit et recouvrit la terre où j’étais la seule survivante d’un génocide. J’entendis un cri lugubre, un cri inhabituel pénétrant dans mon esprit endormi... Tels les fantômes émergeant de la brume, une armée puissante et incroyable des cyborg guidée par un soldat robuste et géant qui avérait être le chef, le puissant général, d’un visage inhumain...D'autres armées se joignirent à cette armée démoniaque, avançant avec des animaux fantastiques de l'enfer…puis le ciel s’ouvrit pour cracher d’autres guerriers féroces, serpents, aigles rouges, panthères noirs, tigres féroces, des araignées terribles …tandis que l’autre armée qui était là, qui écumait cet endroit depuis longtemps, tuant les habitants sans pitié reculait, impressionnée et terrorisée par toutes ses apparitions puissantes mais le temps de prendre la fuite, l’armée démoniaque avec toutes ces forces inhumaines s’abattirent comme un loup féroce sur cette armée criminelle.
Une fois, l’armée meurtrière des enfants, des femmes et des hommes a été exterminée par ces armées miraculeuses, la terre s’entrouvrit et les colombes volèrent vers un ciel sombre pour l'illuminer de milles éteincelles. Puis tout à coup le temps s’est arrêté, quand près de moi un visage d’une femme dont le regard aux grands yeux verts me fixait, elle se dressa difficilement sur ses jambes tenant un enfant blessé à la tête et qui saignait, elle me le tendit dans mes bras, me priant de s’éloigner de cette terre sanglante…Je partis, laissant derrière moi que sang, poussière et cendre avec le souvenir de ce gigantesque cyborg, de ces grand yeux verts suppliants de cette femme, et de ces colombes qui se sont envolées dans le ciel comme des anges...
Marchant au milieu des grattes ciels calcinés, traversant des ponts et une route éventrée, des corps déchiquetés, je fuyais dans mes bras cet enfant la tête saignait sur mes mains, sur ma robe blanche, et sur la terre où je marchais jusqu’à qu’à je me retrouvai au milieu d’un désert, près d'une porte élevée telle une pyramide que je traversai sans crainte où le regard de ce peuple me suivait. Les femmes et les jeunes filles étaient habillés en robes longues et portaient des foulards, et les hommes qui portaient aussi des longues robes, avaient des turbans sur leurs têtes.
Un vieil homme vêtu d’une simple tunique blanche, turban à la tête, avec un bâton à la main, s’approchait de moi avec assurance et avec modestie. Quand une vieille femme prit l’enfant de mes mains, le vieil homme fit près de moi, et mit sa main sur ma tête puis fit une prière...écoutant ses paroles, j'eus la sensation que tous les pêchers sortaient affreusement de mon ventre, et je commençais à cracher d’énormes limaces qui se sont vidées de mes tripes et mon corps puis tout autour de moi disparût. Et au-delà-de ce rêve, une autre porte lumineuse s’ouvrit, un autre monde où les colombes, les anges et les fées volaeint, une autre porte où une nouvelle destinée commença...
© Fathia Nasr