MELANCHOLIA - A UNE FEMME de Paul Verlaine

VII

A UNE FEMME

 Paul Verlaine 

A vous ces vers, de par la grâce consolante

De vos grands yeux où rit et pleure un rêve doux,

De par votre âme, pure et toute bonne, à vous

Ces vers du fond de ma détresse violente.

C'est qu'hélas! le hideux cauchemar qui me hante

N'a pas de trêve et va furieux, fou, jaloux,

Se multipliant comme un cortège de loups

Et se pendant après mon sort qu'il ensanglante.

Oh! je souffre, je souffre affreusement, si bien

Que le gémissement premier du premier homme

Chassé d'Éden n'est qu'une églogue au prix du mien!

Et les soucis que vous pouvez avoir sont comme

Des hirondelles sur un ciel d'après-midi,

—Chère, —par un beau jour de septembre attiédi.

Comments

[mdr]

tu feras la guerre de clan tit

[wesh]

non

[mdr]

mdr

[mdr]

mdr boule

[wesh]

lol

[Doucepoésie]

Beau poème.

[wesh]

je ne suis pas d'accord je trouve vraiment que ce poème est sublime.

A la revoyure

[HUMANLOVE]

toujours agreabble a lire les poémes de verlaine. houari au plaisir de revenir

[katty72]

merci pour ta visite qui me fait toujours plaisir bisous et bonne journée