27 Novembre 2008
Mer, te souviens –tu de moi
Mer, te souviens –tu de moi,
L’enfant jovial d’autrefois
Qui aimait venir sur ton rivage
Ramassant quelques coquillages
Pour décorer mon château
Et en faire un monde nouveau,
Rêvant d’y être une princesse
Gâtée d’amour et de caresses
Mais les jours et les nuit ont fuit
Et ma vie devint une longue nuit,
Mes joies se sont également glissées,
Ne laissant que des espoirs lassés
Qui périront à leur tour à jamais
Et rien ne pourrait les ranimer
Sauf si mon prince de mes rêves
Viendra cueillir mon corps de sève
Demain, je n’aurais plus ma jeunesse
Et je vivrais mal ma triste vieillesse
Tant que la joie ne m’a pas offerte ;
Je ne serais plus cette fleure verte
Qui tient dans le jardin la tête élevée
Qui continue avec cetitude à braver
Contre tous les vent sans avoir peur
Alors que le temps est une douleur.
© Samia
Nasr